Personnages célèbres honorées par « La Costelle »
Abbé Georges Flayeux Albert Ferry Denise Deloisy Eugène Mathis Hyacinthe Masson Hélène Wald Jacqueline Barthélémy Jacques Brultey Jean Weber Jean-Baptiste Haxaire Joseph Haxaire Joseph Valentin Le Général François Ingold Les curés de la Paroisse Les seigneurs du ban de Fraize Marie Petitdidier Raymond Voinquel Robert Pommier Victor Lalevée

Jean-Baptiste Haxaire

Jean-Baptiste Haxaire et sa caméra photographique stéréoscopique.

Jean-Baptiste Haxaire est né à Fraize le 18 juin 1816, de Urbain Haxaire, menuisier à la Costelle, 43 ans et de Marie-Jeanne Narré, 32 ans. Il y est décédé, âgé de 75 ans, le 7 novembre 1891.

Le 19 novembre 2001, « La Costelle » publiait l'article suivant dans « l'Est Républicain » :

Mais qui est donc Jean-Baptiste Haxaire pour qu'on s'intéresse à lui ?

C'est d'abord un menuisier ébéniste de talent à qui les Fraxiniens doivent, ainsi qu'à son frère Joseph, la chaire de l'église et l'encadrement du chemin de croix de l'église Saint-Blaise. Il réalisa également les plans du grand escalier de l'hôtel de ville ainsi que celui de nombreuses écoles et maisons de la région... Il s'exerça même à la photographie.

Tout cela est intéressant mais ne mérite guère que l'on en parle. Ce qui, par contre, l'est beaucoup plus, c'est qu'il a laissé de très nombreux carnets riches en informations locales permettant de suivre la vie quotidienne des «Fraisiens» (c'est ainsi qu'il désigne ses compatriotes, surtout à partir de 1870).

On y découvre, au jour le jour, l'arrivée des Prussiens à Fraize et dans les villages voisins en 1870, les peurs, les réquisitions, la lâcheté des uns, le courage des autres. Jean-Baptiste Haxaire se montre alors critique face aux élus locaux. Plus loin, il s'en prend au patronat local (Nicolas Géliot) à qui il reproche d'abuser des ouvriers : « aucun d'eux ne mérite le titre d'ouvrier, se sont des serfs... ».

On découvre aussi, en feuilletant ses carnets, que la petite délinquance existe dans la cité, tel ces jets de pierres contre les tombes du cimetière et l'église, ou que les mesures d'hygiène ne sont pas toujours respectées.

Cet événement n'a pas échappé à Jean-Baptiste Haxaire, en osmose permanente avec la vie de sa cité.

Photographe à ses heures, il a su mettre une caméra au bout de sa plume, pour le plus grand plaisir de tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de Fraize. Le 7 novembre 1891, il s'éteignait. Il n'avait posé sa plume que deux mois plus tôt.

Consultez les écrits de Jean-Baptiste Haxaire :

Je veux compléter / corriger cette page par courriel
© La Costelle. Dernière mise à jour le 23/04/2025 à 09:24 
Logo de la Société Philomatique des Vosges
▲     Retour haut de page     ▲